Espaces cinéraires

Nouveaux espaces dédiés à l'inhumation des urnes

En 1887, la loi sur les libertés des funérailles est votée et ce n'est qu'à partir de cette date que le choix entre inhumation et crémation a été possible.

Le premier crématorium a été créé en 1889 à Paris mais il a fallu attendre la fin du 20ème siècle pour obtenir un crématorium en Bretagne.

Ce mode funéraire d'abord peu choisi, environ 5% dans les années 90 se développe rapidement en ce début du 21ème siècle, environ 35% aujourd'hui. De ce fait, différents espaces cinéraires sont créés dans les cimetières rennais.

En 1993, un premier columbarium est aménagé dans l'ancien logement du concierge. 100 cases sont mises à disposition complété rapidement par 50 autres. Columbarium couvert, les cases sont disposées sur les murs des différentes pièces où règne une ambiance intimiste.

Six ans plus tard, en 1999 il s'avère nécessaire d'entreprendre la construction d'un autre columbarium. 645 nouvelles cases sont réparties le long du mur d'enceinte derrière le columbarium. Charmilles, hortensias et divers végétaux viennent adoucir le recueillement.


© Didier Gouray

Entre ces deux espaces columbarium, le Jardin du Souvenir permet la dispersion des cendres sur une pelouse où il est interdit de marcher ou de déposer de fleurs. Plantes, arbres ornent ce lieu de mémoire entouré d'une allée pour permettre aux famille de déposer un bouquet ou une composition florale. Les noms des défunts ne figurent pas dans cet espace mais sont enregistrés informatiquement.

                                                                                                                                                                                  © www panoramix.fr

La crémation se développe, pour autant certaines familles souhaitent disposer d'espace similaire à une tombe individuelle pour mieux la personnaliser et vivre leur deuil.

Deux nouveaux espaces sont alors créés avec dans le prolongement du mur d'enceinte, une première section nommée "les Camélias" aménagée en emplacements individuels de 0.50m²  disposant chacun d'un petit caveau (cavurne) permettant l'inhumation de six urnes et la pose d'un monument cinéraire. Seuls les résidants rennais peuvent acquérir un emplacement columbarium ou cavurne.

                                                                                                                                                                         © www panoramix.fr

Pour les personnes décédées sur la commune ou ayant une sépulture de famille, une autre section a été aménagée, elle s'appelle "les Cyprès". Un emplacement de 0.50m² peut être concédé et la famille selon son choix peut demander la construction d'un cavurne, l'inhumation de l'urne en terre ou bien sceller l'urne sur un monument cinéraire.

Plus récemment, un nouveau concept d'archipel cinéraire est venu proposer aux familles une plus grande diversité d'aménagements.

Une rivière de dispersion "Avel Men" a vu le jour en 2015. Rivière sèche, les cendres sont dispersées dans son lit. Elle s'étire au milieu de végétaux et de bouquets de colonnes de granit noir sur lesquelles il est possible de poser une petite plaque où l'identité du défunt est inscrite.

                                                                                                                                                                             © www panoramix.fr

Elle jouxte un premier espace columbarium "Ar Men". En arc de cercle et en petits modules rappelant le ressac de la mer, les cases ainsi disposées permettent un recueillement plus individuel. Deux autres éléments, évoquant une harpe celtique marquent cet espace. Un peu plus loin, "Kerdonis", construit sur le même modèle mais pas encore mis à disposition des familles rappellent que le projet se construit.

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Cet archipel évoquant la Bretagne par sa conception, le nom de ses espaces et sa végétation se veut être un ensemble paysager où le minéral laissera toute sa place au végétal.