Carré des Résistants

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La Résistance a œuvré dans l'ombre, cet espace rend hommage à tous ceux fusillés ou autres Morts pour la France

Ce monument en réduction de la "Butte de la Maltière", édifié sur demande de l'U.F.A.C. (Union Française des Anciens Combattants et de Victimes de Guerre) rend hommage aux Résistants Morts pour la France.

Monsieur Albert HEC, directeur de l'école régionale d'architecture préside ce projet. Le monument prend place, face aux 18 tombes de résistants fusillés. Le plus jeune à 17 ans il s'appelle André ROUAULT, il est tombé à Nantes le 29 janvier 1943. Sur la pierre tombale de l'écrivain Joseph VAILLANT fusillé le xxxxx , on peut lire un extrait de son journal écrit clandestinement.

Érigé en 1955 et inauguré le 30 décembre 1956 en présence de Monsieur Pierre Henri TEITGEN, né à Rennes, résistant et à plusieurs reprises Ministre sous la IVème république et, Monsieur LE COUTALLER sous-secrétaire d'État aux Anciens Combattants.

Pourquoi une réplique de la "Butte de la Maltière"?

Le 18 juin 1940, les allemands arrivent à Rennes et envahissent le stand de tir de Saint Jacques de la Lande alors installé sur La Butte de la Maltière . Ce lieu devient un lieu d'excécution . Ils prennent l'habitude de venir y fusiller les résistants condamnés à mort et ce jusqu'au 4 août 1944, jour de la Libération de Rennes.

Le 30 décembre 1942 a marqué l'opinion publique locale, 25 résistants âgés de 19 à 43 ans y furent tués ce jour par petits groupes de 9h à 11h du matin. La plupart reposent devant ce monument.

C'est en hommage et en mémoire des fusillés de la Butte, des fusillés de la caserne du Colombier et des Résistants d'Ille et Vilaine tombés pour la France face au peloton d'exécution, dans les camps de déportation en territoires ennemis que ce monument a été construit.

118 noms de Fusillés représentant toutes les organisations de Résistance et toutes les formes de combat y sont gravés. De la terre de la Maltière, du Colombier et des camps de déportation y a été déposée.

Rappelons, la citation de la Ville de Rennes à l'ordre de l'Armée qui témoigne de cette douloureuse période " Ville dont la population n'a cessé durant 4 ans d'occupation d'affirmer un magnifique esprit de Résistance illustré par plus de 100 fusillés, 600 déportés ou internés".

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